Nous le savions diminué, malade. Nous savions que sa fin était inéluctable. Sans pour autant nous faire à cette idée.
Aussi sa disparition est-elle pour nous un choc, une douleur. Un chagrin.
Pour certains d'entre nous, les moins anciens dans l'association, c'était Monsieur Trabut. Alors, il nous prenait gentiment par l'épaule et il nous disait: "moi, c'est Daniel, et on se tutoie."
Nous savions alors, inconsciemment, presque d'instinct que, par son sourire et son regard bienveillant, ses paroles apaisées, nous savions alors que cet Homme-là était un Homme bien.
Au sein de l'AMPA, sa présence était discrète, mais combien efficace. Jamais, il ne se fâchait, mais toujours, il expliquait clairement ses propositions, ses idées sur ce qui serait bien, utile pour ce à quoi il attachait tant d'importance pour notre village, pour lequel, avec d'autres, il avait créé le musée "Jadis Allevard", puis l'association des Amis du Musée du pays d'Allevard.
Georges Brassens chantait:
Quand l'un d'entre eux manquait à bord
C'est qu'il était mort
Oui, mais jamais, au grand jamais
Son trou dans l'eau n'se refermait
Cent ans après, coquin de sort
Il manquait encore.
Tu nous manques aujourd'hui, Daniel, tu nous manqueras demain.
Tu nous manqueras toujours.
C.B.
Merci Très bel hommage
RépondreSupprimermerci de lui rendre un si bel hommage, il a tellement donné de son temps dans toutes les associations où il était présent remarquable jovial un bel exemple du monde associatif allevardin une très belle personne à qui l'on doit beaucoup
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