Régulièrement, nous consacrons un après-midi à la presse locale ... Pas celle du jour, celle que nous à léguée Jo Carrier.
Dans un article du Dauphiné-Libéré qui lui est consacré le 22 juillet 1964, Georges Carrier-Guillomet nous apprend que Jo Carrier est devenu correspondant du journal en 1961 et, ce, pendant 35 ans !
La plume du vigilant témoin du quotidien des Allevardins est une mine pour appréhender et comprendre ce que fut la fin des Forges en Allevard, les fluctuations du thermal, la dynamique associative et sportive, bref, la vie au quotidien de la cité.
A son décès, ses archives ont été déposées à la mairie d'Allevard qui, pour les faire revivre, les ont confiées, contre convention, à l'association.
Les dépouiller, les classer, les analyser est un travail de Bénédictin, mais ô combien enrichissant... Elles viennent compléter et souvent valider les documents du musée (informations ou photos).
Plusieurs milliers de négatifs ou coupures de presse vont "occuper" les semaines, voire les mois qui viennent.
Le fond documentaire qu'ils constituent est indispensable pour la conservation de la mémoire locale et son exploitation au travers des expositions ou présentations qui ne manqueront pas d'être proposées et mises en oeuvre par le Musée du Pays d'Allevard.
Quand, aujourd'hui, tout ou presque, est dématérialisé, si nous devions commenter cette action, quels témoignages allons nous laisser aux générations futures ?
Là, au contraire, nous avons du réel, fragile, mais du palpable ...
Bonnes fêtes de noël ; soyez prudents et raisonnable !
D.V.
à la Maison des Forges...
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Bravo! Ch.N
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